Fidel Castro ne sera plus président de Cuba
Une page d'histoire se tourne. Au pouvoir depuis la Révolution cubaine de 1959, Fidel Castro a annoncé mardi qu'il renonçait à la présidence cubaine. «Je n'aspirerai ni n'accepterai --je répète-- je n'aspirerai ni n'accepterai la charge de Président du Conseil d'Etat et de Commandant en chef», écrit le président cubain dans l'édition électronique de Granma(lire l'intégralité de la lettre en anglais), quotidien officiel du régime. Malade, il s'était éclipsé depuis 19 mois, de la vie politique en confiant à son frère, Raul Castro les rênes du pouvoir par intérim.
Cette annonce intervient avant même la décision du parlement cubain qui désigne le 24 février prochain en son sein les 31 membres du Conseil d'Etat, le gouvernement de l'île communiste, présidé par Fidel Castro depuis 1976 et, à ce titre, chef de l'Etat. La date de la convocation, prévue pour le 5 mars, avait été avancée, fin janvier par Raul Castro. Cuba doit prendre «de grandes décisions», mais «petit à petit», dans «une étape complexe» indiquait-il.
Mais Fidel Castro qui n'est pas apparu en public depuis son opération en urgence d'une hémorragie intestinale en juin 2006, avait multiplié les signaux qui annonçaient son prochain retrait « afin de préparer le peuple à (son) absence ». Le 17 décembre dernier, le «Comandante» affirmait ainsi dans une lettre lue à la télévision cubaine, qu'il n'entendait pas «s'accrocher à des fonctions» officielles et «encore moins fermer la voie à des personnes plus jeunes». Une préoccupation qu'il a réitérée dans sa missive de mardi. « Notre processus compte encore, avec des cadres de la vieille garde, unis à d'autres qui étaient plus jeunes quand a commencé la première étape de la Révolution», souligne le dirigeant cubain.
Cette annonce intervient avant même la décision du parlement cubain qui désigne le 24 février prochain en son sein les 31 membres du Conseil d'Etat, le gouvernement de l'île communiste, présidé par Fidel Castro depuis 1976 et, à ce titre, chef de l'Etat. La date de la convocation, prévue pour le 5 mars, avait été avancée, fin janvier par Raul Castro. Cuba doit prendre «de grandes décisions», mais «petit à petit», dans «une étape complexe» indiquait-il.
Mais Fidel Castro qui n'est pas apparu en public depuis son opération en urgence d'une hémorragie intestinale en juin 2006, avait multiplié les signaux qui annonçaient son prochain retrait « afin de préparer le peuple à (son) absence ». Le 17 décembre dernier, le «Comandante» affirmait ainsi dans une lettre lue à la télévision cubaine, qu'il n'entendait pas «s'accrocher à des fonctions» officielles et «encore moins fermer la voie à des personnes plus jeunes». Une préoccupation qu'il a réitérée dans sa missive de mardi. « Notre processus compte encore, avec des cadres de la vieille garde, unis à d'autres qui étaient plus jeunes quand a commencé la première étape de la Révolution», souligne le dirigeant cubain.
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